1. |
Ruines
01:12
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Les ruines les plus lointaines, tel un mirage
Caressent le silence qui m'entoure.
Mourir chaque instant, vouloir vivre
Savoir se taire, un moment...
Derrière la vitre, le néant
Où l'immensité laiteuse admire les supplices,
Caricature de vie et de visages,
Lorsque de ta chair, attendrie et persuadée
S'échappe la rosée
Le silence est libre de trahison.
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2. |
Des Visages
01:57
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Mille visages à perte de vue
Des usages, des traditions.
Un parfum amer, des sensations
Les bruits de la solitude,
Découvrir plus de la perte
A la surface des son inutiles.
Capturer un moment, traduire des émotions,
Imiter,tendre à la trahison.
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3. |
Dansons
02:41
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Quitte à reculer, reculons ensemble
Il y a tant de choses que vous avons choisies
De conjuguer au passé
Et de regretter au conditionnel.
Crispé, prêt à rompre
Sous le poids de notre mépris,
Ouvre la bouche, accepte l'Ostie.
Dansons, dansons sur les cadavres de nos envies,
Jusqu'à ce que le clairon sonne;
Jusqu'à ce que le mensonge soit dit,
Mon ami, mon frère, de toi nous partageons le repas.
Sur le bûcher de l'hypocrisie je créé un monde.
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4. |
Stigmates
01:15
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Des discours, des assonances de liberté
Des décisions saccadées,
Prier à ta perte, prier encore
A la désacralisation.
Tes stigmates de vérité
de la poudre, des clous,
De la couleur sur des toiles fanées
Vivre, voir pour vouloir être
Rien ne se passe.
Le jugement,
L'oubli,
L'indifférence,
Tourner,
Arracher la page.
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5. |
Colline
00:26
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Quitte à reculer, reculons ensemble
Il y a tant de choses que vous avons choisies
De conjuguer au passé
Et de regretter au conditionnel.
Crispé, prêt à rompre
Sous le poids de notre mépris,
Ouvre la bouche, accepte l'Ostie.
Dansons, dansons sur les cadavres de nos envies,
Jusqu'à ce que le clairon sonne;
Jusqu'à ce que le mensonge soit dit,
Mon ami, mon frère, de toi nous partageons le repas.
Sur le bûcher de l'hypocrisie je créé un monde.
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6. |
Engrais
02:15
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Crève et souille mes pensées,
Rien ne s'efface, rien ne s'oublie.
Il est temps de resserrer les liens,
Étouffement, silence.
A genoux, je souris, me rassure.
Effervescents sont mes sentiments.
Je m'appelle.
Tu scalpes les émotions positives
Sur mes visages,
Collection de faux semblants.
Un simple bout de chair,
Tendre et esthétique.
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7. |
MCMXLV
01:47
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Les âmes automnales.
A mes armes, à tes maux.
Les images m'importent
Obsédante est la fin
Étouffe-moi
Après une vie à pourrir debout,
Mon état, engrais mobile,
Des compositions éternelles,
Prétends, prétends jusqu'à en crever,
Ta définition.
Cherche la sortie, la perdition est proche,
Captifs de nos sentiments, les erreurs s'ignorent
Leurs souvenirs nous hantent,
Complaisance malsaine,
Affirmations de croyances sans forme,
Et paradoxe rassurant.
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8. |
(Des) Cendres
01:55
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Même le plus sage des hommes
N'aperçoit l'autre côté de la colline
Que lorsqu'il en atteint le sommet.
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